DROIT DE RÉPONSE & PUBLICATIONS

12/03/2020: RETOUR SUR LE QUESTIONNAIRE DE VELOMOTIVE

A la fin de la campagne pour le 1er tour je voudrais partager avec vous quelques réflexions sur votre démarche.

Sur le fond je pense que l’activité de la FUB et de vélomotive est positive.

Cependant à titre personnel je suis un peu plus sceptique sur le déroulement de la démarche spécifique aux élections municipales de 2020

Sur vannes, Vélomotive à envoyer aux candidats une série de questions en souhaitant une réponse avant une soirée débat précédée d’un film très intéressant par ailleurs.

La liste Vannes projets Citoyens a pris à cœur de répondre avant la soirée en répondant au questionnaire de façon constructive en motivant les questions où l’on répondait non avec des commentaires explicatifs. Nos réponses négatives reflétaient notre souhait d’aller plus loin que vous sur certaine propositions (en particulier sur la concertation) ou parce que le libellé de la question était difficile à appréhender (les sujets sur le financement).

Je constate que les réponses des autres listes :
    • ont été, sauf une,  déposées après le débat, durant lequel les animateurs n’ont même pas signalé ce retard.
    • a été oui à  presque la totalité des questions et sans aucun commentaire.

J’espère que les adhérents de vélomotive sauront faire une analyse critique des réponses sommaires à ce questionnaire en se posant par exemple les questions suivantes :
   • Pourquoi accepte t-on les réponses tardives ?
   • Sur quelles bases les réponses concernant le financement ont été établies ?
   • Pourquoi les trois listes en charge des affaires (à la ville et ou à l’agglo) n’ont pas commencé la réalisation de ce qu’elles préconisent maintenant ?

Bernard CRESPY pour Vannes Projet Citoyens ensemble pour 2020

10/03/2020: TROP C'EST TROP,  LA DROGUE ET L’INSÉCURITÉ JUSQU’À PLUS SOIF !

La rédaction de Ouest France du jour se déchaine en pleine campagne électorale : Se faisant l’écho complaisant (je pèse mes mots) d’un groupuscule anonyme plus prompt à inventer les outils d’un buzz improbable qu’à s’attaquer aux vrais causes du problème, elle présente la situation pré-électorale vannetaise comme marquée par la question de la drogue : gros titre du jour : “La sécurité au cœur de la campagne à Vannes”.


Alors, nous mettons les pieds dans le plat, au risque de faire de la peine à M. Croguennec, signataire de l’article en question : pourquoi la rédaction de Vannes de Ouest France ne s’intéresse pas plus à la question de savoir quels sont ces “habitants de Ménimur” anonymes (curieux, pourquoi pas Kercado ?), qui, depuis juin 2017, trouvent les moyens matériels de faire fabriquer auto-collants et affiches tous plus alarmistes les uns que les autres, qui n’ont qu’un seul but : donner de Ménimur et de Vannes l’image d’un Chicago sur golfe, et exercer un véritable lobby pour qu’on multiplie les forces de police, les dispositifs de vidéo-surveillance et les milices privées armées ?


Dans le même temps, les enquêtes récentes menées par les journalistes d’Ouest France et du Télégramme révèlent que les habitants de ces deux quartiers ne sentent pas l’insécurité, se plaignent en revanche des incivilités et de l’absence des services publics (dont la police du quotidien d’ailleurs).
Nous voulons savoir qui sont ces amateurs de propagande nocturne tapageuse, ce qu’ils demandent, et en quoi ils sont représentatifs du quartier qu’ils prétendent représenter. Et, en tant que candidats aux élections municipales, nous affirmons haut et fort – et nous sommes les seuls à le faire – que la question de la sécurité n’est pas la question centrale des 6 prochaines années, et que le désastre climatique et les déchirures sociales (en partie à l’origine de cette question de la drogue) sont autrement plus essentielles.


Cette campagne nauséabonde complaisamment relayée laisse dans l’ombre une question pourtant essentielle : qui sont les clients de ces dealers ? Des “voyous” de Ménimur, de La Bourdonnaye ou de Kercado ? Pourquoi peut-on acheter en toute impunité ? Dans le commerce, il y a une règle simple : pas d’acheteurs, pas de vendeurs !

François Riou

07/03/2020: LES 3 AXES DE VPC

06/03/2020: VPC, À PROPOS DE LA RIVE GAUCHE

Vannes Projets Citoyens s’engage

VPC est un COLLECTIF Vannetais ouvert à tous qui s’est donné comme objectif d’imaginer ensemble l’avenir de notre territoire. VPC est indépendant des partis politiques et œuvre pour la montée en compétences et l’émancipation des citoyens.

Projet “Rive Gauche”

Notre objectif principal concernant la rive gauche* du port est qu’il ne devra exister aucune construction de « logements » entre le port (la marle) et la rue du commerce. A cet effet, nous proposons un projet harmonieux qui s’inscrit dans la continuité géographique reprenant certaines de nos propositions suggérées dans le cadre de Vannes Projets Citoyens, Ensemble pour 2020. En voici l’essentiel :

• L’ancien bâtiment de la DDE (face au n°55 et jusqu’au n° 63) doit être démolit en totalité pour faire place à un bassin à flot avec des structures (R+1 maxi) accueillant les activités nautiques et liées au domaine maritime. Une école de la mer est envisagée. (liste à l’étude) (Proposition n° 45)

• Face au n°65, création d’un lieu que l’on appellerait « La Maison de l’Environnement » (Regroupement des propositions liées au développement durable sur le pays de Vannes) Le but (moindre coût) serait de conserver la structure de la maison.

• Au niveau des ex-ateliers-Garages de la DDE, (face au n°67 / 69) création d’une auberge de jeunesse (Proposition n°11) avec restauration bio et « superette » de produits frais locaux et bar de produits frais, bio et locaux ainsi que des logements étudiants relevant De la gestion CROUS.

• A suivre, l’annexe de la DDE (face au 71 / 73 : bâtiment perpendiculaire à la rue du commerce) deviendrait un espace d’expression artistique (Proposition n°12) (pépinière, ateliers, résidences d’artistes pluri-artistiques)

• Le parking des capucins est supprimé (sauf besoins du projet) pour faire place à :
1 – une école de la parentalité (Ancienne Ecole Descartes au-dessus du parking des capucins) qui centraliserait les formations. Les actions seraient menées dans les quartiers directement (centre sociaux/médiathèques)
2 – une maison du « vélo » (au sens large) couplée avec une « recyclerie » spécialisée dans le cycle et tout ce qui tourne autour (Pièces détachées / Librairie / Bibliothèque / Ateliers…) qui fonctionnerait avec une structure mobile (semi-remorque/ conteneur/…) se déplaçant de quartier en quartier.

• L’espace nautique (kayac / Aviron) est conservé dans sa totalité (voir avec l’association (s) et le port)

• Et enfin réalisation d’un théâtre de verdure entre l’espace nautique (kayac/Aviron) et le n°50 de la rue du commerce.

Concernant les parkings pour les véhicules automobiles. Voici quelques propositions :
• Le parking des capucins (espace « C » en vert sur le plan) est supprimé en tant que tel ! (sauf besoin du projet, voir ci-dessus)
• L’espace de la DTM. (espace n°2 en orange sur le plan) Il sera proposé la réalisation de logements en priorités mutualisés et sociaux dont les parkings seront intégrés au site.
• Enfin des parkings relais seront étudiés rue Jean Jaurès, rue Mgr Tréhiou, allée de limoge dans les terres non-construites aujourd’hui, avec les navettes adéquates afin de favoriser la vie de toutes et tous sans les allées et venues incessantes de véhicules en direction du port.

Pour préserver l’agrément de notre ville afin qu’elle reste belle et agréable à vivre. Sur l’espace constructible de la rive gauche du port, il sera privilégié des constructions limitées à R+2 sauf sur l’espace de l’ancienne DTM ou il pourra atteindre R+3+.

Conclusion:

La transformation de ce quartier est un véritable enjeu politique aujourd’hui. La rive gauche du port doit redevenir ce qu’elle a été durant des décennies, la propriété des vannetais. Nous restons persuadés que notre projet « Rive Gauche » sera la source du retour à la quiétude dans notre ville tant par la maîtrise du bâtit que par création d’espaces citoyens et la régulation de la circulation.

* Les espaces en couleur du plan ne sont pas repris mais les n° de la rue du commerce

04/03/2020: RETOUR DE MARCHÉ

Nous avons investi le marché ce matin en utilisant pour la première fois le document qui présente l’intégralité de nos propositions. Sur ce document, pas de photographies de candidats, mais nos propositions illustrées.
Cela nous a permis de vérifier la pertinence de notre approche. Beaucoup de questions nous ont été posées sur le mode : “VPC, c’est qui ?” Et quand nous avons répondu : “c’est un collectif”, nous avons été écoutés avec beaucoup d’intérêt.
S’il est vrai que la distinction droite / gauche a perdu ces dernières années de la pertinence aux yeux d’un certain nombre de nos concitoyens, elle reste marquée à travers un certain nombre de valeurs. Parmi celles-ci, il y a, pour nous, la prééminence du collectif, de l’intelligence collective sur l’individuel et le chacun pour soi.
Dans cet esprit, rien de surprenant à ce que les documents de campagne des candidats de droite, M. Robo, M. Le Mestre, M. Péguy, peut-être M. Baraillec, soient illustrés du portrait de la tête de liste. En revanche, que la liste “Uzenat 2020” cède à ce point au culte de la personnalité, à la culture du chef, posant en majesté sur les affiches et les tracts, voilà qui nous conforte dans notre conviction d’être, dans ces élections la seule réelle liste de gauche. Et face aux menaces environnementales et sociales qui se dressent en face des vannetais, c’est bien d’une telle réponse collective dont nous avons besoin.
Parmi les slogans utilisés par Bernie Sanders aux USA, il y en a un que nous faisons notre sans hésiter : “Pas moi, nous!”.

France 3 Bretagne - débat télévisé du 26/02/2020: VPC, LISTE DE LA GAUCHE RADICALE ?

Petit retour en arrière sur le débat télévisé de France 3 Bretagne de mercredi dernier.
Interrogé sur les raisons pour lesquelles les deux listes de gauche présentées aux élections municipales n’avaient pas pu s’entendre, le socialiste Simon Uzenat a répondu que VPC présentait une liste de “gauche radicale”,en évoquant, pour le démontrer, la présence de LFI.
Nous voulons rappeler ici qu’on peut être radical de deux façons :
Soit par idéologie (c’est ce que sous-entendait M. Uzenat en ne citant que LFI parmi les composantes de notre liste) ;
soit par pragmatisme, parce que les circonstances l’imposent.
Or aujourd’hui, la gravité de la crise environnementale (en particulier, dans le cas de notre territoire, sa composante climatique et ses conséquences sur la biodiversité) l’explosion des inégalités sociales et leurs conséquences (drogue, violences, conduites à risques,etc.) condamnent la politique des “petits pas” telle que l’a tentée la gauche du conseil de l’agglomération en s’alliant aux centristes de M. Le Bodo. Regardez ce qu’il en est sorti : des documents de programmation (SCOT, PLH, PLU, PDU) qui, malgré des diagnostics pertinents, passent à côté des vrais enjeux (parce qu’il ne faut fâcher aucun électeur).
Crise environnementale, sociale et démocratique imposent le radicalisme dont certains voudraient se servir pour faire peur aux électeurs, et les prévenir contre nous, VPC.
Or, ce radicalisme, nous le revendiquons, et nous faisons le pari que les électeurs le comprendront et adhèreront à nos propositions
P.S. : et merci aux militants de partis “radicaux” d’avoir accepté de renoncer à leurs étiquettes partisanes (n’en déplaise aux socialistes vannetais )pour se fondre dans notre démarche collective, citoyenne et responsable.

23/02/2020 : VPC ET LA QUESTION DE L’ENVIRONNEMENT

Les journaux locaux ont demandé à certains de nos adversaires (Le Baraillec, Uzenat, Le Mestre) leurs positions en matière d’environnement. Tous rivalisent d’imagination pour proposer des pistes cyclables, des plantations d’arbres, le développement du bio ou des énergies renouvelables. Nous le faisons aussi.
Mais, sans attendre d’être sollicités, les funestes projets du promoteur Giboire concernant l’île de Berder nous donnent l’occasion de montrer en quoi nos propositions diffèrent radicalement de celles des autres listes.
Petit rappel : le groupe Giboire s’est rendu acquéreur de l’île de Berder située sur le territoire de Larmor-Baden, c’est à dire sur le territoire de la communauté d’agglomération. Il souhaite y construire un complexe hôtelier de 65 chambres, 20 appartements hôteliers, un restaurant, une piscine un parc de stationnement de 97 places. Un certain nombre d’associations se sont regroupées pour contester ce projet. Nous soutenons leur démarche. Pourquoi ?
Ce projet est à nos yeux emblématique de ce que les collectivités publiques (communes, communauté d’agglomération) doivent empêcher si elles sont sincèrement engagées dans la lutte contre la crise environnementale : augmentation de la fréquentation de l’île, y compris par des voitures, remise en cause du caractère insulaire de Berder. Le Golfe du Morbihan est déjà au-delà de ce que sa flore, sa faune, son biotope, sont capables d’accueillir. Et ici, on en rajoute encore !
Nous l’avons dit à propos de la semaine du Golfe ou du projet de festival des plus belles baies du monde : nous devons sortir du modèle économique actuel basé sur le tout-tourisme, en arrêtant de financer par des fonds publics tout projet de développement touristique côtier et en réduisant au stricte nécessaire toute autorisation de construction.
Et qu’on ne vienne pas nous dire que le tourisme est favorable à l’emploi : les emplois dont il est ici question sont majoritairement des emplois saisonniers, précaires et mal payés.
Suggestion : l’ile ferait un très beau siège pour le Parc Naturel Régional ?

 

23/02/2020 : VPC DIT NON AU PROJET DE REFORME DES RETRAITES

D’aucuns pourront trouver incongru que notre liste prenne position sur un sujet qui, apparemment, n’engage pas les municipalités. 
Or, nous considérons que, comme le nouveau régime d’indemnisation du chômage, le futur régime de retraite dit « à points », imaginé par nos élites libérales, serait une catastrophe pour les finances locales pour toute municipalité qui considère qu’il est de sa responsabilité de contribuer à réduire les inégalités sociales.
En effet, les évaluations chiffrées actuelles des pertes de revenu que génèrerait cette réforme sont très inquiétantes : de 20 à 40 % de pertes selon les situations, et ce dans un court délai, en quelques années selon le mode de transition qui sortira de la procédure parlementaire en cours. Ces pertes se traduiront mécaniquement par une explosion du volet action sociale des budgets municipaux, déjà mis en péril par les baisses continues des dotations de l’Etat engagées par les gouvernements Sarkozy, Hollande et maintenant Macron.

Télégramme du 05/02/2020: A propos de la liste de VPC

Le Télégramme de ce jour, mercredi 5 février, s’inquiète pour nous : il craint que nous ne parvenions pas à réunir 45 citoyens sur notre liste, en constatant que nous ne la publierons que le 28 février prochain.
Rassurons-le : nous ne resterons pas « encalminés » et nous aurons bien nos 45 candidats. Mais, pour les ordonner sur une liste, nous sommes très attachés à utiliser la méthode la plus transparente, la plus collégiale possible, telle que nous la décrivons par ailleurs : l’élection sans candidat (qui n’est pas, contrairement à ce que certains mauvais esprits voudraient laisser croire, une nouvelle invention diabolique des managers modernes destructeurs de nos services publics) qui fait appel à l’intelligence collective. Cette procédure prend un peu plus de temps que celle qui consiste à suivre les volontés d’un chef suprême. Mais elle garantit à chacune et chacun de voir sa volonté personnelle prise en compte dans l’expression de la volonté générale. Ça s’appelle la démocratie.

Ouest-France et Télégramme du 04/02/2020: A propos de la liste citoyenne VPC

Nos deux journaux locaux ont répondu à notre invitation à la conférence de presse que nous organisions lundi 3 février. Ils en ont rendu compte dans leurs éditions du mardi 4.
Nous leur proposions un exercice difficile puisqu’il s’agissait de comprendre notre spécificité de liste citoyenne, et, en particulier, la procédure d’élection sans candidat que nous avons choisie pour désigner notre tête de liste. Le Télégramme a été prudent dans sa présentation. Ouest France a pris plus de risque, ce qui l’a conduit à quelques erreurs que nous voulons rectifier.
Tout d’abord, le 11 février, il n’y aura pas 6 personnes « sur la scène » du Palais des arts. Le public sera informé des vœux émis par chaque colistier quant à sa place sur la liste, sans que cette information vaille candidature. Ensuite, chaque personne présente s’exprimera quant aux personnes qu’elle choisit, en argumentant brièvement son choix. Le résultat sera proclamé et soumis à un second tour pendant lequel pourront être émises des objections quant au choix issu du 1° vote. Ces objections, s’il y en a, seront examinées collectivement. Si cet examen collectif ne permet pas de les lever sera organisé alors un 3° tour.
Cette procédure présente un inconvénient : elle peut paraitre complexe et chronophage, et ouvrir la porte à d’éventuels sabotages. Mais cet inconvénient n’est rien en face de l’énorme avantage qui nous a fait la choisir : elle organise une décision réellement collégiale, et fait confiance à l’intelligence collective, qui, nous en sommes persuadés, ne se trompe pas plus que l’intelligence des experts (regardez ce que devient le travail des experts sur la question des retraites ou de la circulaire électorale de M. Castaner quand il est examiné par le Conseil d’Etat). Et elle place le citoyen au cœur de la décision. C’est exactement l’esprit dans lequel nous souhaitons que soit administrée notre ville.
Autre erreur de la rédaction d’Ouest France : Nous n’aurions pas à l’heure actuelle de programme. Et bien si, nous avons un programme, qui est la synthèse des 100 propositions (M. Robo a retenu le même chiffre !) que nous avons soumises depuis plusieurs mois à nos concitoyens à travers notre site. Ces propositions ont suscité plus de 1200 réactions, et notre programme en est la synthèse. C’est cette synthèse que nous allons soumettre dans les prochains jours aux électeurs à travers une dizaine de réunions de quartier, que nous annoncerons par les réseaux sociaux et par voie d’affiches.
Mais nous comprenons bien l’erreur de nos amis journalistes : nous ne menons pas, nous, une campagne dispendieuse en papiers, dispositifs scénique divers et variés et accessoires vestimentaires colorés. Et donc, nous ne distribuons pas massivement nos propositions sur papier glacé. Rappelons-le : la campagne officielle commence le 2 mars prochain. Les électeurs auront alors deux semaines pour prendre leur décision, et, en attendant, nous ne voulons pas les noyer sous une propagande qui n’engage que ceux qui la conduisent.

Ouest-France du 27/01/2020: A propos des bouchons à Vannes

Ouest France Vannes publie aujourd’hui une page sur la question des bouchons et présente les solutions des listes candidates aux municipales. 
En ce qui concerne, seule l’image amusante de la vache et de la cabine téléphonique a été retenue par la rédaction.


Alors, pour ne frustrer personne, voici l’intégralité du texte que nous avions communiqué au journaliste en charge du dossier :


“Nous pensons nous que la future majorité municipale et l’agglomération qui sortiront des urnes devront engager dès le début de la mandature l’élaboration d’un véritable plan de mobilité en mobilisant l’intelligence collective et citoyenne, c’est-à-dire en installant une commission extra-municipale composée de citoyens volontaires qui assureront la maitrise d’ouvrage de l’opération d’élaboration de ce plan
Le problème de la circulation automobile à Vannes est complexe, du fait du plan même de la ville, du fait de l’hétérogénéité des usagers concernés, et donc de leurs besoins (travailleurs, touristes, retraités, étudiants), et enfin du fait de la diversité de leurs origines géographiques (habitants de la ville même, des premières et deuxièmes couronnes, touristes). Cette complexité n’a jusqu’à présent pas été abordée par les politiques en charge, et il suffit, pour s’en convaincre, de relever les discours contradictoires qu’ils ont tenus jusqu’à présent : quand le maire demande la gratuité des transports, le président de l’agglomération s’y oppose. Mais quand ce même président devient candidat aux élections municipales, il propose la gratuité le samedi ! Plus sérieusement, imaginer qu’on puisse laisser entrer en ville 40 000 véhicules par jour, comme c’est le cas pour le nord de la ville (carrefour de LIziec) en dépensant des sommes considérables en rond points et bretelles diverses, c’est assurer qu’on fera rentrer une vache dans une cabine téléphonique !
Or, comme toute politique publique aujourd’hui, celle de la mobilité en ville doit reposer sur une stratégie à long terme qui se fixe les enjeux environnementaux et sociaux comme prioritaires.
Aucune solution simpliste (stationnement gratuit, périphérique intérieur ou extérieur, accès payant) ne permet de résoudre la question, et les proposer relève de la démagogie. Les travaux de la commission extra-municipale que nous souhaitons créer s’appuieront sur le cahier des charges suivants :
• En finir avec le tout voiture, afin de lutter efficacement contre la production excessive de CO2 et contre l’ensemble des pollutions générées par le trafic automobile, en interdisant à terme celui-ci dans le cœur de ville (sauf évidemment pour les résidents de la zone). 
• Privilégier systématiquement l’usage des transports collectifs, à partir de zones de stationnement périphériques, en intégrant les attentes des usagers : gratuité, fréquence, amplitude horaire, confort ; et en aménageant des voies en site propre.
• Concevoir un maillage efficace de voies cyclistes continues et sécurisées.
• Imaginer tous les dispositifs encourageant les déplacements doux (mise à disposition de vélos, ouverture d’ateliers associatifs d’entretien de deux roues, etc…).
• Utiliser la dynamique créée par le pôle d’échange multimodal de la gare pour rouvrir les gares ferroviaires aujourd’hui délaissées (Pluneret, Mériadec, Auray, Saint-Nolff, La Vraie Croix…) au trafic des TER.”